TMS en Entreprise : comprendre et prévenir

Les TMS en entreprise, on en parle beaucoup, mais existent-ils en dehors du champ du travail ? Concernent-ils tous les secteurs d’activité ? Quels rôles jouent l’employeur, le manager et le salarié là-dedans ?

 

Entre ce qui relève des obligations légales ou des conseils, les entreprises sont parfois un peu perdues. Et lorsque l’envie de s’y pencher (sans se blesser) arrive, pas facile de savoir par où commencer.

 

Définition, explications et stratégie de prévention vous attendent dans cet article. De quoi envisager un vrai plan d’action pour améliorer la qualité de vie au travail et augmenter la productivité de vos équipes !

 

 

TMS en Entreprise : de quoi on parle ?

 

Avant de voir comment les TMS affectent vos employés, voyons ce qui se cache derrière cet acronyme.

 

Définition des Troubles Musculo-Squelettiques

 

Dans notre dossier dédié à la prévention des TMS, on rappelle que les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont des affections des articulations, muscles et tendons. Ils portent atteinte à ce qu’on appelle les tissus mous.

 

Côté pro, ces troubles font partie de ce que l’on appelle les maladies à caractère professionnel (MCP). Pourtant, un grand nombre n’est pas déclaré comme tel par méconnaissance des salariés sur la procédure (environ 75 % d’après Santé Publique France) 💡

Les symptômes, caractérisés par des douleurs, lourdeurs ou raideurs, apparaissent de manière progressive selon 3 niveaux :

 

1 : les gênes arrivent pendant l’activité et disparaissent avec le repos ;
2 : elles arrivent plus vite et mettent plus longtemps à disparaître ;
3 : elles deviennent chroniques et persistent même au repos.

 

Les différentes formes de TMS

 

Ses formes sont très nombreuses et les plus fréquentes se situent au niveau :

 

de l’épaule (30% des TMS, Source Ameli) : avec le syndrome de la coiffe des rotateurs, ou la tendinite du sus-épineux ;

 

du coude (22 % des TMS) : avec l’épicondylite ou épitrochléite ;

 

du poignet et de la main (38%) : avec le syndrome du canal carpien et les tendinites ;

 

neurovasculaire : avec le syndrome de Raynaud, ou du marteau hypothénar ;

 

musculaire et discale (dont 7%) avec les lombalgies et les syndromes tensionnels de la nuque.

 

On n’oublie pas pour autant les membres inférieurs, touchés à moindre mesure, notamment chez les salariés travaillant à genoux ou accroupis (2% des TMS).

 

Autant de bonnes raisons de penser à s’étirer avant ou après le travail, mais attention : pas n’importe quand ni comment 😉

 

 

Les TMS dans l’entreprise

 

Et le lien avec le travail ?

 

On y vient.

 

L’activité professionnelle est à l’origine des TMS ou contribue au maintien ou à l’aggravation de ces derniers.

 

D’après l’Assurance Maladie, ils concernent 87% des maladies professionnelles. D’ailleurs, les TMS en entreprise sont le premier problème de santé au travail dans l’Union européenne (source : bulletin de l’Académie Nationale de Médecine).

 

Dans le milieu professionnel, ils touchent surtout les membres supérieurs ainsi que le dos qui représente 20% des accidents du travail en France (source Ameli).

 

C’est donc un vrai sujet à prendre en compte dans la qualité de vie au sein de votre entreprise.

 

 

Des TMS selon les secteurs d’activité

 

Les conditions de travail varient d’une profession à une autre et selon les secteurs d’activité. Elles représentent d’ailleurs la première cause de TMS (Source Ameli).

 

Les TMS chez les ouvriers sont plus fréquents que chez les cadres du fait des facteurs biomécaniques (mouvements répétitifs, posture, travail de force…). Ce secteur d’activité constitue à lui seul 80 % des troubles musculo-squelettiques.

 

Pour la souffrance psychique, la tendance s’inverse, même si une marge d’erreur existe en raison d’une possible sous-déclaration chez les ouvriers.

 

De plus, du côté des « exigences inhérentes à l’activité » se trouve un TMS sur deux. Le « management », lui, représente un tiers et à la marge se situe les « relations et violences » (10 %).

 

Il est donc difficile de généraliser les modalités de prévention puisque chaque secteur d’activité a ses propres atteintes. Voici donc quelques recommandations spécifiques pour prévenir les TMS selon l’activité professionnelle.

 

 

Les TMS des personnels administratifs

 

Pour les employés de bureau, la posture ergonomique est l’élément phare à ajuster pour réduire les tensions sur le dos et les épaules. L’utilisation de supports ergonomiques peut aussi faire la différence.

 

Les pauses régulières sont conseillées, pour se lever, s’étirer, bouger et dire adieu à la rigidité musculaire… de quoi lutter contre la sédentarité, en prime.

 

Les TMS des personnels soignants

 

Les professionnels de la santé sont confrontés quotidiennement à des tâches physiques exigeantes, comme soulever et déplacer des patients. Les techniques de manutention comme des aides mécaniques sont bienvenues pour réduire la charge physique.

 

Et pourquoi pas songer à une formation continue sur les bonnes pratiques ergonomiques ? 🔍

 

Les TMS des professionnels de la Petite Enfance

 

Se pencher et soulever des enfants augmentent les risques de tensions musculo-squelettiques pour les personnels de la Petite Enfance. Aménager des espaces de travail à des hauteurs appropriées évite de se pencher fréquemment 💡
Là encore, des formations sur l’ergonomie peuvent faire une grande différence.

 

Les TMS des agents d’entretien

 

Les tâches répétitives et physiquement exigeantes sont le lot quotidien des agents d’entretien. Pour prévenir les TMS, utiliser des équipements ergonomiques, alterner les tâches pour limiter les répétitions et former sur les postures économes les plus adaptées sont un atout précieux 👌🏻

 

Les TMS pour les professionnels du BTP

 

Les travailleurs du bâtiment représentent l’une des professions les plus exposées aux TMS, en raison de la manipulation de charges lourdes et des postures contraignantes.

 

Dans leur cas, l’utilisation d’outils et d’équipements adaptés réduisant l’effort physique est essentielle. Là aussi des formations régulières sur les bonnes pratiques peuvent contribuer à la prévention des TMS.

 

 

Quels sont les facteurs de risque des troubles musculo-squelettiques au travail ?

 

Pour cerner les facteurs de risques, retenez que les TMS arrivent à cause d’un déséquilibre entre ce qu’une personne peut faire et les contraintes auxquelles elle est exposée 💡

 

Le risque de TMS dans un environnement de travail

 

L’entreprise joue un rôle important dans les troubles musculo-squelettiques, notamment à cause de son organisation dont découlent deux types de risques.

 

D’abord les facteurs physiques, dans lesquels on retrouve les gestes répétitifs, le travail statique, les efforts excessifs, les positions articulaires extrêmes et le port de charges lourdes.

 

Ensuite, les facteurs psychosociaux qui incluent la pression temporelle, le manque d’autonomie ou de soutien, l’ennui en lien avec le travail monotone ou encore l’insécurité de l’emploi.

 

De cette combinaison des facteurs biomécaniques, environnementaux et organisationnels naissent les TMS en entreprise. Celles-ci impactent non seulement la santé des travailleurs, mais aussi la performance et l’image de marque de l’entreprise 💡

 

Les facteurs individuels des TMS

 

Indépendamment des conditions de travail, chaque salarié réagit différemment aux sollicitations selon son âge. Au plus on avance dans les années, au plus les tissus mous vieillissent aussi 😉

 

Au nombre des années s’ajoutent des pathologies physiques individuelles, comme le diabète, les rhumatismes, le surpoids… ou une fragilité psychologique à prendre en considération.

 

Sans oublier les périodes de changements physiques et hormonaux naturels, comme la ménopause chez les femmes, qui entrent aussi dans l’équation.

 

Face à ces facteurs individuels, une hygiène de vie adaptée peut limiter les risques.

 

 

Quels sont les enjeux de la prévention des TMS ?

 

Les TMS au bureau sont l’affaire de tous les acteurs de l’entreprise, car chacun peut y laisser des plumes.

 

Pour les salariés : une dégradation de la santé et de la vie professionnelle

 

Un TMS peut compromettre gravement et durablement la santé du salarié qui en est impactée.

 

Ils entraînent des douleurs persistantes, des restrictions d’aptitude et parfois même une incapacité permanente. 45% des TMS sont responsables de séquelles lourdes, d’après l’Assurance Maladie. La lombalgie, quant à elle, est la principale cause d’inaptitude avant 45 ans.

 

Le risque d’une désinsertion professionnelle devient réel. Et dans un cercle vicieux, celle-ci altère la qualité de vie, à la maison comme au bureau.

 

D’ailleurs, les absences répétées d’une personne impactent son collectif de travail. Changement de planning, modification de la répartition des tâches, désorganisation et dégradation du climat au travail sont attendus. Cette situation dégradée peut même devenir source de nouveaux cas de TMS en entreprise 😱

 

 

Pour les entreprises : un coût associé aux TMS non négligeable

 

Les TMS en entreprise ne sont pas sans conséquence. L’Assurance Maladie vous le prouve en 3 chiffres :

• 30 % des arrêts de travail sont liés à un TMS ;
• il faut compter en moyenne 2 mois d’arrêt pour un accident lié au dos ;
• le coût pour les entreprises est estimé à 2 milliards d’euros en 2017.

 

Les travailleurs affectés par des TMS voient leur performance diminuer. La productivité baisse et la qualité du travail se dégrade.

Entre l’absentéisme, les accidents liés à la fatigue et l’inconfort, et les mouvements de personnel pour remplacer les travailleurs absents, les coûts augmentent pour l’entreprise.

 

Autant miser et investir dès le départ sur une prévention des TMS en entreprise efficace, non ? 😉

 

 

Les obligations légales en matière de protection des salariés

 

Ça tombe bien, car la prévention est bien une affaire règlementaire. La législation française fixe des obligations strictes aux employeurs en matière de protection des salariés contre les risques professionnels. Et sans surprise, les troubles musculo-squelettiques en font partie.

 

Que dit la Loi ?

 

Le Code du travail impose à l’employeur d’assurer la sécurité physique et mentale de ses employés (articles L4121-1 à L4121-5). Cela passe notamment par la prévention des risques, la formation et l’adaptation des conditions de travail.

 

L’employeur a aussi une obligation de résultat. Il doit donc non seulement mettre en place les moyens nécessaires, mais aussi atteindre des objectifs fixés au préalable.

 

Il est donc temps de penser à votre stratégie préventive 😊

 

 

Les 9 commandements de la prévention TMS en entreprise

 

L’article L. 4121-2 du Code du travail vous donne les 9 principes de prévention, sur lesquels se construit votre démarche.

On vous explique.

 

1. Éviter les risques

 

Avant toute décision modifiant l’organisation du travail, aux risques professionnels sous-jacents, vous penserez.

 

2. Évaluer ce qui ne peut s’éviter

 

Les caractéristiques de votre organisation, vous évaluerez.

Ainsi, les conditions de travail de vos salariés, vous préserverez.

 

3. Combattre le mal à la racine

 

Les causes et facteurs des troubles, vous rechercherez.

Histoire de déceler ceux qui peuvent être éradiqués.

 

4. Adapter le poste de travail au salarié 

 

Ergonomie, vous penserez.

La conception des postes de travail, les équipements, les méthodes, la production à vos équipes s’adaptent.

 

Fini le travail monotone, cadencé et leurs effets sur la santé 🤸🏻

 

5. Tenir compte des évolutions techniques

 

Les évolutions de confort dans le milieu du travail, vous suivrez.

Tous les progrès technologiques pour une meilleure qualité de vie au travail sont pris en compte par l’employeur : sièges, écrans, insonorisation ou isolation. Ne dites pas que vous ne saviez pas 😉

 

6. Remplacer le danger

 

De rendre le travail moins dangereux, vous tenterez.

Toute action visant à sécuriser les interventions, à renforcer les protections collectives et individuelles, ou à améliorer les compétences des salariés diminue le risque de TMS en entreprise.

 

7. Instaurer la prévention

 

Des priorités à court et moyen terme en matière de prévention des TMS, vous planifierez.

Représentants du personnel ou salariés devront participer à l’évaluation des risques afin d’agir sur les niveaux de gravité identifiés.

 

8. Prioriser la protection collective

 

Des mesures de protection collective, vous prendrez.

Indispensables, elles sont prioritaires à la mise en place de protections individuelles. Ces dernières sont prises quand toutes les autres actions de prévention et de protection sont faites. On ne met pas la charrue avant les bœufs 😉

 

9. Donner des instructions claires

 

Des instructions explicites à destination de vos équipes, vous dicterez.

Pour obtenir l’effet escompté, assurez-vous que vos décisions prises sont accessibles aux salariés. L’enjeu est que chaque travailleur puisse trouver des ressources utiles pour faire face aux imprévus.

 

 

Comment instaurer une stratégie préventive en entreprise ?

 

On dit toujours : mieux vaut prévenir que guérir 💡
Mais, comment faire concrètement pour prévenir les TMS en entreprise ?

 

Voici quelques pistes ⇩

 

Impliquer les employés dans les initiatives de prévention des TMS

 

L’implication de vos équipes, c’est la clé d’une prévention durable et efficace 👌🏻

 

Pour ce faire, maintenez le dialogue avec les managers, les salariés et leurs représentants, les délégués du personnel et les instances telles que le CHSCT. Chaque échelon a un rôle à jouer, comme celui de l’encadrement des équipes où les managers peuvent alerter et repérer les premiers signes d’un TMS.

 

Organisez régulièrement des réunions avec des groupes de travail dédiés pour recueillir des retours concrets sur les actions mises en place et bien sûr pour les ajuster 😉

 

Et pourquoi pas lancer un questionnaire anonyme pour obtenir des avis sincères et constructifs ? 💡

 

Intégrer la prévention des TMS dans la politique globale de santé et sécurité au travail

 

Préservez le lien avec les services de santé au travail, notamment le médecin du travail et l’ergonome, des partenaires essentiels dans la prévention des TMS au bureau.

 

Là encore, les échanges réguliers avec ces professionnels permettent de discuter des évolutions des conditions de travail et d’envisager des ajustements. Appuyez-vous sur leur expertise pour proposer des solutions adaptées à chaque situation.

 

Demander conseil aux partenaires de prévention

 

Et pourquoi pas solliciter une aide externe ?

 

Des spécialistes de la prévention au travail sont là pour transmettre leur expertise aux entreprises qui se lancent dans une démarche préventive 💡

Dommage de s’en priver !

Pas besoin d’attendre la semaine de la QVCT pour contacter l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (Anact) ou l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) 🏃🏻🏃🏻‍♀️

 

 

Prévenir les TMS en entreprise : avec quels outils et moyens ?

 

 

Opter pour des prestations adaptées à vos objectifs

 

Avant tout, pensez à poser vos objectifs pour trouver LA solution qui répond vraiment à votre besoin.

 

Il peut s’agir de :

• • Diminuer l’absentéisme et les accidents de travail pour aider vos salariés à occuper leur poste sans douleur ;

  • Favoriser l’engagement des équipes avec un accompagnement au bien-être et à la qualité de vie en entreprise ;

  • Renforcer votre démarche RSE avec une approche locale et centrée sur l’humain ;

  • Associer ambiance et performances pour travailler dans la convivialité ;

  • Améliorer votre rentabilité économique avec une intervention efficiente et éthique qui contribue à la productivité de votre entreprise.

 

4 étapes pour une démarche préventive efficiente

 

Comme on vient de le voir, la première étape est d’identifier vos besoins. Par un travail de concertation avec vos équipes et vos partenaires, définissez collectivement vos attentes.

 

Ensuite, choisissez les formats d’intervention qui correspondent le mieux à vos besoins. D’une sensibilisation à une formation, les enjeux et les impacts ne sont pas les mêmes 💡

 

Troisième étape : en piste ! C’est l’heure d’agir et de lancer vos actions de terrain, avec des outils adaptés à votre problématique.

 

Enfin, terminez par une évaluation pour mesurer l’efficacité de vos actions et les améliorer. Oui, parce que la prévention des TMS en entreprise, c’est un marathon, pas un sprint ! Envisagez-la donc sur le long terme 😊

 

Des formations sur les TMS disponibles pour les entreprises

 

Des ateliers TMS sur mesure pour vos équipes ?

 

Sous forme d’une journée, de deux heures ou lors d’un programme de prévention personnalisé, sensibilisez vos équipes avec une approche qui mêle théorie et pratique.

 

L’objectif de ses interventions est de rendre plus autonomes vos équipes dans la gestion de leur santé, de leur corps et de leur bien-être. Vos salariés deviennent alors acteurs de la prévention en apprenant l’auto-évaluation et les mouvements préventifs.

 

Vous avez aussi la possibilité de faire venir un kinésithérapeute directement en entreprise pour recevoir des conseils personnalisés visant à corriger les problématiques identifiées.

 

Et en bonus : des ateliers de prévention à distance existent aussi pour les salariés en télétravail 👌🏻

 

Vous l’avez rêvé ?

La Minute PEP’S le fait.
Découvrez toutes nos solutions PEP’S pour votre prévention.

 

Psst ! Nous vous proposons aussi une certification PEP’S pour garantir que vos démarches de prévention des TMS soient conformes aux meilleures pratiques 😉

 

Une astuce PEP’S pour prévenir les TMS

 

Vous voulez une astuce simple pour aider vos salariés à prendre soin de leur santé ? Pas toujours facile de se souvenir de tous les conseils entendus lors des ateliers de prévention passés.

 

Pourtant écouter les signaux du corps est essentiel, mais en pleine activité, on a souvent autre chose à penser.

Si vous et vos équipes deviez retenir une seule de nos recommandations, ça serait : bougez dès que vous en ressentez le besoin !

 

Et comme la pédagogie, c’est l’art de la répétition, on vous a préparé un pense-bête pratique et pétillant à accrocher partout dans votre entreprise. Par ici pour une affiche pleine de PEP’S.

 

 

 

Vous voilà maintenant prêt à affronter les risques de TMS en entreprise.
Avant de s’engager dans une démarche longue et nécessaire, mieux vaut revoir les bases pour savoir de quoi l’on parle. Prendre en compte les textes de loi est indispensable, mais construire une démarche logique et concertée sera le gage de réussite de votre prévention des risques professionnels. Et comme vous avez l’obligation, en tant qu’employeur, d’obtenir des résultats, ça tombe bien 😉

 

Si vous ne savez pas par où commencer, contactez des spécialistes du sujet. On peut même vous renseigner en cliquant sur le bouton juste en dessous.

 

Et rappelez-vous « Si vous écoutez votre corps lorsqu’il vous chuchote, vous n’aurez plus à l’entendre crier ».

 

 

On en discute